La mode est éthique avec The Good Goods

Le Blog Lifestyle 17 juillet 2021 0

De plus en plus de marques d’habillement, poussées par une demande croissante des consommateurs, se tournent vers une production écoresponsable. Elles vont ainsi à l’encontre d’une industrie textile entachée d’une très mauvaise réputation quant à ses impacts environnementaux et sociaux.

Mais comment repérer ces marques éthiques ? C’est là qu’intervient The Good Goods, l’annuaire en ligne des marques écoresponsables fondé il y a plus de trois ans par Victoire et Thibault Satto. Une carte interactive permet de repérer les boutiques responsables autour de chez vous.

Plus qu’un annuaire, The Good Goods est présenté par Victoire Satto comme « un véritable média qui aborde les thèmes autour des innovations, des initiatives durables, de l’offre engagée, des modèles alternatifs de consommation (circularité, intelligence artificielle…) dans la mode. »

The Good Goods répertorie à ce jour plus de 120 marques, classées selon 11 critères. On y trouve par exemple le Slip Français, entreprise qui a su médiatiser sa démarche écoresponsable. L’entreprise fabrique en effet des sous-vêtements et accessoires dont le tricotage des fils et la confection sont 100 % Made in France, à travers un réseau de 29 ateliers répartis sur le territoire français.

Le upcycling, le recyclé ou le bio

Victoire et Thibault Satto

L’internaute y trouve aussi des marques qui utilisent des matières recyclées, comme les baskets de Jules & Jenn, ou de Panafrica. Ou d’autres qui font de l’upcycling, en fabriquant leurs pièces à partir de vêtements déjà portés ou de stocks d’invendus, comme Tranz’at. Enfin d’autres boutiques sont sélectionnées pour leur recours à des matières bio et non toxiques. Parmi les marques recensées on trouve aussi de la joaillerie, des protections périodiques, des articles de yoga et de sport. 

Le concept de The Good Goods n’est guère éloigné de celui d’applications comme My Label, BuyOrNot, ou Green Code, qui visent à informer le consommateur des impacts sociétaux et environnementaux, dans le domaine de l’alimentation. 

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la mode serait l’un des secteurs les plus polluants au monde, émettant chaque année 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit 2 % des émissions totales de ces gaz. L’enjeu est donc de taille.

Pour Victoire Satto, on assiste à un éveil progressif des consciences. « La pandémie de Covid-19 l’a renforcée un peu plus encore, explique-t-elle. Cela ne se traduit pas encore automatiquement dans les actes d’achats, mais les consommateurs se disent de plus en plus attentifs aux impacts environnementaux et sociétaux des vêtements qu’ils achètent et au fait de favoriser la proximité, l’économie locale. »

Du coup, les marques suivent et se tournent peu à peu vers des process écoresponsables. The Good Goods n’a donc pas de peine à étoffer son annuaire. Pour être acceptées dans l’annuaire, les marques doivent remplir des critères de base : la transparence, le souci d’améliorer leur process de fabrication et la volonté de prendre en compte les volets social et écologique dans leur développement. « Nous en ajoutons entre cinq et dix nouvelles par mois et visons entre 200 et 250 marques recensées à terme », précise Thibault Satto.

Photos : thegoodgoods.fr

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