L’inquiétude d’être au Monde

Le Blog Lifestyle 15 février 2012 1

La rédaction a aimé le nouvel essai de l’écrivain Camille de Toledo qui porte le nom de « L’inquiétude d’être au Monde ». Enfants des débris du XXème siècle, nous faisons ce que nous pouvons pour « habiter » ce nouveau siècle avec le poid du passé. Génération Y, disent-ils. génération perdue qui cherche du sens.

Ce texte court, comme un chant, pose des mots sur notre difficulté de vivre dans le vertige contemporain. L’auteur, Camille de Toledo évoque une génération perdue, dont les folies meurtrières du XXème siècle laisse des traces indélébiles. Nous sommes là face à un trou béan laissé par tant de folies. Il ne nous reste que le Devoir de Mémoire et les mutations technologiques incessantes, consolations/compensations extrêmes.

Et l’auteur de citer Stig Dagerman : » Notre besoin de consolation est impossible à rassasier ».

Ce livre nous a ému et nous a donné bel élan de réflexion sur cette course incessante à la nouveauté digitale, et à la folie que cela provoque certains hommes avec la référence aux massacres de Columbine et d’Utoya. Cette folie qui se créée comme une fiction dans le psychisme de ces hommes-là, la vie comme une jeu vidéo. Camille de Toledo constate « les gamins [en train de ] s’emparer du joystick de la simulation »

Nous sommes perdus, une foules de questions au bord des lèvres, et la lecture de ce livre permet de se poser les bonnes questions. Sans forcément trouver de réponses miraculeuses. Comme l’a justement dit Woody Allen, « Si D.ieu existe, j’espère qu ‘il a une bonne excuse ».

Camille de Toledo énonce un espoir, celui « de voir les mots agir sur et dévier l’esprit contemporain de l’Europe ».

L’auteur a entrepris de nombreux travaux autour sa conviction.Je vous conseille d’aller faire un tour sur le nouveau site internet de Camille de Toledo sur lequel on peut trouver en téléchargement les dix premières pages et d’autres « bonus ».

http://www.editions-verdier.fr/v3/index.php

Un commentaire »

  1. BeatricePal 21 février 2012 at 19 h 48 min - Reply

    J’ai adoré ce livre, particulièrement ce style incisif.
    Camille de Toledo a tout d’un grand!

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