Produits hyperprotéinés : la nouvelle vague qui envahit nos rayons

Le Blog Lifestyle 23 septembre 2025 0

Difficile de passer à côté : yaourts protein+, barres énergétiques, pâtes enrichies, boissons prêtes à l’emploi… Les produits hyperprotéinés se multiplient dans les supermarchés. Ils ne sont plus réservés aux rayons spécialisés ou aux adeptes de musculation, mais séduisent aujourd’hui un public beaucoup plus large.

Pourquoi un tel engouement

Les protéines sont associées à la vitalité, à la force et au contrôle du poids. Les marques l’ont bien compris et surfent sur cette image positive en déclinant toutes sortes de produits. Le marché connaît une croissance impressionnante, avec plusieurs centaines de millions d’euros générés en Europe. Selon Matteo Neri, de Xerfi, leur chiffre d’affaires est passé d’environ 70 millions d’euros en 2020 à plus de 380 millions en 2024, preuve de leur puissant attrait commercial.

Des bénéfices à nuancer

La plupart des personnes consomment déjà suffisamment de protéines au quotidien grâce à une alimentation variée. La majorité de la population dépasse déjà les recommandations quotidiennes (0,8 à 1 g de protéines par kilogramme de poids corporel). Ajouter des produits transformés hyperprotéinés n’apporte donc pas toujours un réel avantage voire est superflu. Derrière leur image healthy, certains affichent même un profil nutritionnel discutable : beaucoup sont riches en sucre, en sel ou en additifs, et leur prix est souvent nettement plus élevé que les alternatives classiques.

Les critiques récurrentes

Des études montrent qu’une grande majorité de produits étiquetés comme « riches en protéines » ne sont pas classés parmi les options les plus saines. Le marketing séduit, mais le contenu ne suit pas toujours.

Quelques conseils pratiques

Lire attentivement les étiquettes reste essentiel. Mieux vaut privilégier les sources naturelles de protéines comme les œufs, les légumineuses, le poisson ou le fromage blanc. Les produits hyperprotéinés peuvent avoir leur place de temps en temps, par exemple après un effort physique, mais ils ne doivent pas remplacer les aliments simples et peu transformés.

Photos : lesechos.com

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