Comme lors du premier confinement, les citadins ont quitté massivement leurs appartements en ville pour trouver refuge à la campagne, à la montagne ou en bord de mer. Ainsi la Sologne, la Normandie ou encore le bassin d’Arcachon comptent parmi les lieux les plus prisés de France en cette fin d’année 2020.
Forts de l’expérience du premier confinement, de nombreux citadins à l’étroit dans leur logement choisissent de fuir Paris, Marseille, Lyon ou Lille pour rejoindre des endroits plus isolés. Si beaucoup de familles s’étaient exilées au printemps, l’ouverture des écoles change cette fois-ci la donne. Ceux qui fuient les grandes villes sont plutôt des étudiants, des jeunes actifs sans enfants ou des retraités qui rejoignent soit la maison des parents, soit une résidence secondaire. Focus sur trois régions qui se repeuplent en temps de confinement.
La Sologne et ses forêts
Les immenses forêts, les vieilles pierres, les cerfs, les chevreuils et les oiseaux : la Sologne possède des atouts privilégiés pour un confinement avec Dame nature. Tête d’affiche des Parisiens confinés en Sologne, Nicolas Vannier, cinéaste et explorateur installé dans la maison de son grand-père, dans la région où il est né.
Avec sa mère, son épouse et son fils, Nicolas Vannier vante les mérites d’une Sologne où chacun peut se promener dans les bois. Certains confinés du printemps dernier ont même eu un coup de cœur à tel point qu’ils ne veulent plus quitter la région. Selon un sondage mené par la start-up « Paris je te quitte », il y a eu une hausse 42 % de Franciliens décidés à quitter définitivement la capitale après le premier confinement. La communauté de communes de Vierzon-Sologne-Berry l’a compris et promeut les histoires de familles ayant franchi le pas pour en inciter d’autres à s’installer pour de bon.
Il faut dire que la région est aussi particulièrement prisée par un grand nombre de personnalités, françaises et étrangères. Martin Bouygues (PDG du groupe Bouygues), Jérôme Seydoux (célèbre homme d’affaires et coprésident de Pathé Gaumont), Franck Provost (fondateur et PDG de la chaîne de salons de coiffure éponyme) ou encore Iskander Makhmudov (influent homme d’affaires russe et président de l’Ural Mining and Metallurgical Company) ont tous pour point commun d’y posséder une résidence secondaire !
Le bassin d’Arcachon
D’ordinaire, un habitant du Cap-Ferret jouit d’une tranquillité excessive pendant neuf mois sur douze. Après les vacances d’automne, les zones du bassin d’Arcachon où sont regroupées les résidences secondaires se vident jusqu’à Pâques. Mais cette année, la crise sanitaire rebat les cartes.
Il faut dire qu’une balade entre dunes de sable, forêt et océan, c’est une belle récompense lorsque le temps de sortie est compté ! Rien d’étonnant alors de voir les jeunes citadins sans enfants et les retraités investir les grandes maisons de bord de mer et les jardins tapissés d’aiguilles de pins et de feuilles mortes. Avec un peu de chance, vous croiserez peut-être l’une des nombreuses personnalités influentes ayant une résidence secondaire dans la région : le producteur français Jean-Marc Dumontet, l’ancienne DG de GDF Suez, Isabelle Kocher ou encore l’actrice française Audrey Tautou.
Normandie
A moins de deux heures de route de Paris, la Normandie se dessine comme une échappatoire facilement accessible aux habitants de la capitale. Même s’il n’est pas plus grand, l’appartement de bord de mer en Seine-Maritime est plus agréable que celui situé en plein centre urbain. Pour ceux ayant la chance de posséder une maison familiale dans les terres de l’Eure ou du Calvados, la promenade au milieu des champs et dans les bois redonne le moral.
De nombreuses personnalités françaises ont choisi d’emménager dans la région pour la douceur de vie qu’elle offre. A titre d’exemple, le chanteur français Michel Sardou s’est installé du côté de Deauville, Antoine de Caunes ou encore la présentatrice de télévision Sophie Davant ont eux établi résidence à Trouville.
Tant qu’il y a le wifi pour assurer son activité en télétravail ou pour suivre les cours de l’université, les grandes maisons en région incarnent un endroit idéal pour fuir les métropoles en ces temps de pandémie, en attendant un possible retour à la normale au cours de l’année 2021.
