Petra Collins est la nouvelle icône de la photo aux Etats-Unis. Elle fait figure d’enfant terrible de la scène artistique américaine, surtout depuis la publication d’un selfie, #Bikini!, qui a fait scandale aux Etats-Unis. Cette jeune New-yorkaise de 23 ans a su s’imposer en peu de temps dans les milieux artistiques d’outre-Atlantique grâce à son talent et à son audace.
Petra Collins une artiste éclectique
Petra Collins est à la fois photographe, vidéaste et sculptrice. Elle est à l’origine du collectif numérique The Ardorous. En outre, elle a été commissaire d’exposition à plusieurs reprises. Cette jeune artiste éclectique est désormais considérée comme la figure de proue d’un féminisme revêtant plusieurs formes. Parmi les expositions photographiques dont Petra Collins a été commissaire, l’on peut citer « In Bloom », « Period Piece », « Gynolandscape », « No class », « Pussy Cat », « It’s an invasion », ou encore « Comforter », toutes ces expositions ayant connu un large succès auprès du public. Petra Collins est également l’auteur de Babe (qui vient de paraître), un livre d’art photographique dressant le portrait d’une trentaine d’artistes féminines dans le monde entier, ainsi que de Censorship and the Female Body, un essai publié en 2013. Elle est également l’auteur de nombreuses couvertures, ainsi que d’éditoriaux, dans des magazines et publications tels que Miss Vogue, Vice, Vogue Italia, Dazed and Confused, Wonderland, Love Magazine, Rolling Stone, New York Magazine, L’Officiel Hommes.
La nouvelle enfant terrible de la scène artistique américaine
Cette ascension fulgurante, la New-yorkaise ne la doit pas forcément à un rythme de travail effréné ou à un planning obsessionnel. L’on peut dire plutôt qu’elle a su faire sa place au moment opportun dans un média qui lui a servi de catharsis après une adolescence difficile. C’est d’ailleurs cet élément qui lui a attiré la sympathie et le soutien de bon nombre de ses fans. En effet, l’univers féminin qu’elle dépeint et représente est totalement différent de celui que l’on propose dans les médias de masse. Petra Collins va volontairement à contre-courant de l’establishment artistique. Ainsi, en 2013, elle fait scandale en publiant sur un réseau social #Bikini!, une photo d’elle en bikini, son slip laissant dépasser des poils pubiens. Son compte est supprimé, mais le nombre de ses fans va croissant. Cet épisode ne fait que renforcer sa détermination et la conforte dans ses convictions les plus intimement artistiques.
Petra Collins fait fi des conventions du genre
Petra Collins s’est tout récemment mise à la vidéo et réalise actuellement Making Space, une web série dont elle publie périodiquement de nouveaux épisodes sur YouTube. Pour ce projet, qui lui tient particulièrement à cœur, Petra Collins sillonne longuement le sud des Etats-Unis afin de rencontrer des adolescentes d’un milieu plutôt défavorisé qui trouvent leur confiance en elle grâce à la pratique de la danse (danse de majorettes, danse classique, etc.). N’en déplaise à certains de ses détracteurs appartenant à l’establishment artistique américain, Petra Collins continue son ascension, faisant fi des conventions du genre. Telles ces deux adolescentes réalisant un selfie les yeux rivés devant une glace sur son cliché The Teenage Gaze, tous les regards sont désormais rivés sur les créations de la nouvelle icône de la photo aux Etats-Unis. To be continued…
